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Date de création : 13.04.2012
Dernière mise à jour : 13.10.2015
96 articles


Je pense donc je suis est un concept obsolète

Publié le 02/11/2012 à 11:18 par lavenirdelhumanite Tags : dieu monde homme nature
Je pense donc je suis est un concept obsolète

 

De même que l’homme, est passé, du ''tout sacré'' en divinisant l’univers, les astres, le Soleil la Lune les étoiles les forces naturelles la nature et même les hommes, il passera ensuite par une démythification des entités du monde.

En rejetant le monde et la nature hors du sacré, il s’est octroyé une place de choix en se faisant à l’image du seul Dieu restant; du moins pour ce qui est des religions monothéistes.

Mais l’évolution spirituelle des consciences humaines va se poursuivre par les connaissances technoscientifiques, et la prise en compte d’un nouveau « tout intellectuel », va remettre en cause l’homme, sa façon d’appréhender la vérité de son monde et de son existence.

De la même façon qu’il a désacralisé les entités, il va se désacraliser lui-même par implosion de ses propres valeurs et réalités. Ni Dieu ni maitre, juste l’évidence des réalités scientifiques. Aucun homme n’imposera une vérité aux autres. La confiance de l’homme en l’homme s’estompe. Ce n’est plus l’homme qui détient sa raison d’être. «Je pense donc je suis» est devenue un concept obsolète il perd tout son sens et sa pertinence.

« Nous sommes, parce que la globalisation en a voulu ainsi. »

«Je prends acte de la volonté globale, et m’en remets à sa juste raison.»

Commentaires (11)

lhomme le 05/11/2012
le processus de globalisation auquel nous assistons depuis quelques décennies se développe à partir du besoin des individus d'utiliser de substituts artificiels, afin de se procurer un sentiment d'existence qu'ils ne parviennent pas à éprouver à partir de leur intérieur .La globalisation repose donc sur du vide , sur du manque ,elle est comme une toile que l'on pose sur de minces supports, donnant ainsi l'illusion de reposer sur un socle plein et solide .Le problème sera qu'en continuant à s'étendre , la globalisation ne reposera pas sur un nombre suffisant de supports ,qui lui ne progresse pas , et que tout finira inéluctablement par s'écrouler ,ce qui permettra le retour de l'individualité .C'est cyclique et lorsque l'on en connait le fonctionnement , on reste à l'écart , ou au dessus de celui-ci .


lavenirdelhumanite le 05/11/2012

Je voudrais bien croire que tout est un éternel recommencement, mais nous ne sommes pas revenus à la préhistoire, le constat que l’on peut faire sur notre planète, et une évolution progressive et constante par le nombre des sujets qui ne cesse d’augmenter avec l’organisation sociale qu’elle impose.
Je ne perçois pas la fin d'un cycle, mais plutôt une aggravation des conditions qui ont un effet accélérateur du processus. Le tissage de cette toile métaphorique se resserre et consolide ses liens en se normalisant sur des concepts de reproduction identique. Sans reconnaissance d’altérité, la structure du tissu social devient plus simple, plus basique, plus souple et plus résistante à la déchirure. Car l'absence totale d’émotion et de sentiment humain égalise et unifie ses liens.

Plus de réflexion, plus d’état d’âme, c’est la construction pour la construction elle-même, les individus ne constituent plus l’humanité.
Mais un nouvel aspect de l’humanité, une nouvelle entité, se forme par un nouveau type de sujet identique, asexué et télépathe par les techniques de communication, et la dictature intellectuelle.
Tous ne font qu’un, c’est l’avènement de la globalisation qui n’est qu’un début.

http://lavenirdelhumanite.centerblog.net


poissonsdcc le 11/11/2012
Je pense donc je suis, pour moi c'est le début de tout. J'ai du mal à me dire que c'est obselète. On est quelque part mais avant tout on est
http://poissonsdcc.centerblog.net


lavenirdelhumanite le 12/11/2012
C’est un bon raisonnement.
Mais, le texte part du principe que, l’homme par l’accès à la science et la connaissance, dépasse la conception intellectuelle qu’il avait construite de lui-même. Autrement dit, il dépasse ce qu’il prenait jusqu’à présent comme seule vérité. Il prend donc conscience de son état biologique dans la diversité du monde du vivant. Alors lui apparaît une autre vérité : la réalité du vivant, cet espace dans lequel il constate qu’il n’a jamais été acteur. Par ce nouveau regard, il perd ses oeillères anthropocentriques et gagne en humilité. Il déconceptualise et s’acculture. Il lâche tous ses repères au péril de son état mental. Mais il perçoit une autre phase de l'existence où tous les êtres vivants ne sont que les moyens d’expression de la vie. La vie devient, à la fois ce dont on est fait, et le substrat dans lequel on évolue.
Il se rend compte que toutes les vies partagent le même sang que le sien. Que son espèce passe tout son temps à se regarder le nombril. Que même les sujets reconnus comme les plus érudits, les plus intelligents, les plus cultivés, les plus compétents le sont uniquement que pour leurs semblables.
De même que les fourmis savent s’apprécier entre elles et n’ont d’autre vérité que celles s’arrêtant à leur fourmilière.
Cette forme d’objectivité amène à penser que l’homme ne détient une vérité que pour lui-même, que la science et la connaissance bouleversent tous les jours notre entendement par des réalités qui dépasse notre intelligence intuitive. Comme Galilée avait bouleversé le consensus sur la forme de notre terre, comme Darwin avait perturbé notre conception sur notre espèce. C’est cette façon de voir les choses qui, permet de dire, que, « je pense, donc je suis », n’est qu’un concept. Qui deviendra peut-être infantile d’ici peu, taxer de réducteur à l’existence.

http://lavenirdelhumanite.centerblog.net


leeloochatana le 25/01/2013
tout part de nous et de notre aptitude à voir le monde.......
"je pense donc je suis" dans un monde qui a une histoire, une évolution dont **je** prends acte conscientisant que je fais partie d'un groupe d'humains.....
Et puis qui est à l'origine de la globalisation sinon l'humain?
dieu est une valeur abstraite........
les machines sont le résultat de l'intelligence humaine......
une évolution positive *je* trouve mais comportant les défauts humains que nous avons tous........
voilà l'ambivalence humaine et puis la philosophie, la psychologie, la science et la médecine permettent une constante remise en question des humains qui avancent avec la multiplicité de tous les "je".....
MERCI........interessant!!


http://leeloochatana.centerblog.net


lavenirdelhumanite le 26/01/2013
bonsoir

«Tout part de nous» C’est ce que notre anthropocentrisme nous accorde à croire, mais nous existions avant, et nous existerons après. L’humanité est une condition éphémère. (J’ai cru voir l’histoire de la graine qui meurt, pour laisser vie à la plante) nous ne sommes que l’expression de la vie. L’homme n’est qu’une forme de cette expression. Notre aptitude à voir le monde n’est que conceptuelle et culturelle.
Le fait de se reconnaître mutuellement et de générer de l’empathie et de la compassion,(de l’humanité) ,est une des formes d’adaptation de survie dans un monde hostile qui contraignait à la solidarité.
En effet, c’est ce monde hostile, sauvage, du mal et (du chacun pour soi), qui nous a contraints à cultiver la bonté et l’humanité.
L’ avènement de la conscience est peut-être la capacité d’imaginer que l’autre peut ressentir et penser la même chose que soit.
C’est cette forme d’adaptation qui a permis à l’homme son évolution et qui lui laisse à croire qu’il est unique.
Les valeurs divines sont seulement des réponses qu’il s’est trouvé être capable de se poser, et ses réponses sont à la hauteur de ses capacités et de ses connaissances.
Mais pour en revenir à la globalisation, qui a un sens plus profond et sociétal que la mondialisation, elle n’est pas due à l’homme, même s’il en est l’origine. C’est un peut comme l’abeille, même si elle est à l’origine de sa ruche, elle n’en est ni l’architecte ni le promoteur.
Les machines étaient jusqu’à présent des créations humaines, elles deviennent des créations sociales. Les ingénieurs travaillent pour des sciences expérimentales dont la société trouvera des applications techniques, commerciales, ou médicales en son temps.
Les défauts dits humains ne sont que des contorsions de la nature, elle ne fait pas le choix du bien ou du mal, elle ne pratique pas l’intelligence, la raison ou le bon sens, ni même le choix de l’aléatoire. La nature tente toutes les possibilités, toutes les expériences, et seule sera retenue la plus apte à la survivance, suivant le nombre de sujets, l’espace disponible et les possibilités de subsistance.
Nous devenons cette société qui se plie et se confond à la multiplicité de tous les «je», et c’est cet amalgame de «je» qui à l’insu de chacun conduit à la globalisation.
Nous mutons dans une société qui, par la sacralisation de ses sujets, a troqué l’union et la solidarité pour une organisation de survivance.
Elle n’a plus besoin de bon sens individuel, mais seulement du savoir-vivre dans les droits collectifs . Elle n’a plus besoin de compassion de son prochain, mais seulement de réaction empathique commune, elle n’a plus besoin d’amour, mais seulement d’entente, elle n’a plus besoin de différence, mais seulement d’homothétie, elle n’a plus besoin d’altérité, mais seulement de matériel humain, elle a besoin d’acceptation et de rémission de soumission à ses nouveaux dieux, le progrès, la science et la technologie.

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leeloochatana le 26/01/2013
Pourquoi affirmer que les machines étaient des créations humaines et maintenant sociales? les choses sont indéniablement liées........
est-ce que la société se plie? peut-on le dire ainsi? nous adaptons-nous à ce désir de communauté des "je"?
effectivement tout part de nous en tant que **je** le temps que nous sommes là mais tout ne dépend pas de nous...... c'était une réaction à *je pense donc je suis* qui n'est pas désuète à mon avis et m'a fait écrire ce *tout part de nous* un peu exagéré mais réaction contre poids!!!;)
nous passons dans une vie et nous l'observons, nous agissons avec des écrits des silences des inventions, quand les choses ne vont pas dans le sens d'un *je* nous critiquons un groupe pour trouver d'autres *je* pour en former un autre.........
Bon sens individuel, compassion, amour, empathie, altérité...... jalonnent nos vies et c'est encore le fait d'analyser un tout qui fait que l'on oublie l'essentiel de ce tout, *je* n'est rien sans *nous* sans *vous*.....
la soumission aux dieux puis aux machines qui en est à l'origine à part l'homme?
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lavenirdelhumanite le 04/02/2013
La différence, entre, social et humain, est que l’humain par la conscience de son existence se pense et pense les choses de façon idéale. Il s’est créé son idéal humain des conditions humaines et des comportements humains. La société n’a qu’un comportement social, elle ne réfléchit pas, et n'a pas d'idéal, tout au plus, elle réagit comme des cellules vivantes.
La société maintenant génère des comportements sociaux des machines et des technologies pour amplifier l'empathie sociale, et pour sa propre survie. Le comportement social n'est ni anticipé ni souhaité et encore moins souhaitable pour les humains que nous sommes.
C’est en ce sens que des choses qui paraissent indéniablement liées sont antagonistes et totalement divergentes. Le bien social, n’étant, en rien le bien humain se serait à l’homme, d’idéaliser sa société et non de s’y adapter.
Le problème est que l’homme a tendance à se considérer comme un produit fini et se soumettre à la société comme une fatalité. En se sens toute évolution est donc malheureusement considérée comme progrès, même si, cette évolution renvoie l’homme à un simple sujet produit social.

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Oscar le 12/08/2013
Pure hypothèse et qui se veut même ludique de surcroît sinon provocante: si Descartes est un point de départ, Schopenhauer ne peut-il être considéré comme une sorte de point d'arrivée du parcours d'une recherche métaphysique (en l'occurrence surtout pas dépassé par Nietzsche par exemple, à mon avis du moins)? Dès lors c'est toute l'interrogation sur la question du progrès ou non de l'humanité qui serait obsolète...

Misogynie pathologique mise à part bien entendu, qu'on pourrait du reste très bien retrancher de sa pensée sans qu'elle y perde quoi que ce soit d'essentiel à sa cohérence, me semble-t-il.

J'ai bien conscience d'avoir sauté du coq à l'âne par rapport à votre propos qui concernait surtout l'humanité et son futur essentiel, veuillez m'en excuser...


Oscar le 12/08/2013
Correction: "...son futur essentiel" comportait un lapsus, il faut lire "éventuel"...


lavenirdelhumanite le 13/08/2013
Pour que la question sur l’interrogation du progrès soit obsolète, il faudrait vivre uniquement dans le présent. C’est-à-dire revenir à une vie avant l’émergence de la conscience, ou bien, être projeté dans un présent plus qu’imminent immiscé par une notion raccourcie du temps nous faisant considérer les évènements futurs de plus en plus proches, comme des évidences auxquels nous sommes tous soumis. Ou bien intégrer comme dogme que toute évolution est un bienfait et en faire un nouvel idéal religieux. Ou tout simplement, le tout-en-un, un esprit commun qui s'en remettrait à la connaissance globale et où toute pensée individuelle serait subversive. Nietzsche n’était pas dupe de la nature humaine (nature humaine, qu’il aurait tôt fait de dénoncer comme contre sens, car il n’existe pas de nature humaine). C’est bien pour cette raison que l’homme s’adapte, et qu’il s’adaptera, encore mieux, en se mixant aux nouvelles technologies. C’est de cette façon qu’il sera capable sans aucun problème ni état d’âme du muter en individu de colonie qui n’aura rien en commun avec ce que nous considérons aujourd’hui « être humain ».
Le, «je pense donc je suis», par ordre chronologique serait placé pratiquement au début de la prise de conscience, après le constat de la mort, mais avant les questions existentielles, il est rendu obsolète par les progrès de la connaissance et notamment par l’interrogation sur le progrès, qui comme on là vue deviendra également obsolète, car l’interrogation était humaine et n’a pas sa place dans la posthumanité.

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